L’interférence avec la recherche va être d’autant plus grande que l’agent est fortement prévalent et que celui-ci entraîne d’importantes répercussions au niveau de l’animal qui sert de modèle.
Le plus souvent, les rongeurs immunocompétents font des maladies subcliniques (pas de signe clinique externe et découverte de lésions à l’autopsie).
La plupart des maladies sont décrites suite à des inoculations expérimentales de virus. Plus rarement, description d’infections naturelles.
Les virus non enveloppés sont plus résistants dans l’environnement que les enveloppés.
Il convient donc d’utiliser des moyens drastiques de décontamination de l’environnement et du matériel pour éliminer les virus résistants : détergents puissants, agents oxydants, autoclavage ….
La prévalence est exprimée en %. C’est le nombre d’animaux malades / le nombre d’animaux testés au total. C’est donc le nombre total de cas pour une maladie donnée dans une population spécifique et à un moment donné.
Cette étude a été réalisée par les laboratoires de diagnostics sanitaires CRL sur environ 500 000 souris et 80 000 rats en provenance d’Instituts de recherche privés et publiques sur plusieurs années (5 ans en Amérique du Nord et 3 ans en Europe).
Virus Sendaï (para-influenza virus type 1)
PVM : virus de la pneumonie de la souris
MCMV : Cytomégalovirus de la souris
MHV : virus de l’hépatite murine
MNV 1, 2, 3 et 4: Norovirus murin
Virus de la sialoacryodénite du rat
Virus de la chorioméningite lymphocytaire
LDEV : Virus de la lactate déshydrogénase de la souris
MVM : virus minute de la souris
Parvovirus 1, 2 et 3 de la souris